Femmes arouches dans la forêt
Femmes arouches dans la forêt

Dans la lutte pour le sang et la subsistance, les Yucatèques disposent d’un autre moyen que le sacrifice : fabriquer des « dieux », suivant l’expression de Diego de Landa, l’évêque inquisiteur du 16è siècle ou, plus précisément, fabriquer des capteurs d’ancêtres. Aujourd’hui, rares sont les h-men qui fabriquent encore des arouches (voir le film arouches) mais de très nombreux récits racontent les aventures des arouches auxquels les chamanes donnent la vie ne leur offrant sang, eau de maïs et eau de feu. Ils continuent de garder terrains, milpas et territoires de chasse.

 

L’hypothèse, faite par certains archéologues, selon laquelle les rituels d’offre de sang servaient à faire descendre les ancêtres et à les faire agir au profit des souverains, trouve avec l’analyse des arouches, un début de confirmation.

 

J’ai envers les arouches une dette plus personnelle, celle de m’avoir fourni le titre de cette encyclopédie : les labyrinthes sonores sont en effet une construction musicale dans lesquels les arouches, maîtres de musique et du tunk’ul, le tambour maya, enferment els hommes qui ne respectent pas les règles.

 

Mitologiá de la fabicación de los dioses, version espagnole
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tome 7, Mythologie de la fabrication des dieux
EXTRAITS EncycloMAYA VF 7.pdf
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